samedi 20 août 2011

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Pendant ce mois d’août hautement confus où le G8 a bien cru disparaître, avalé par le trou noir qu’il avait créé, quoi de plus normal que de transiter par Genève, haut lieu de la finance décomplexée ?
Des montagnes avoisinantes, FrontLine Assembly vissé sur les oreilles, on peux encore tranquillement apercevoir la douce décrépitude d’un Monde que les contraintes environnementales ne manqueront pas d’achever d’ici peu.

Sombre période mais lumineux programme. Oxygénation, méditation, rapprochement mystique avec la vieille pierre des environs. Dopé au fromage et aux vins multicolores, les sens en éveil, rationnel au maximum, il était évidant que le meilleur endroit pour un festival d’été était à une centaine de kilomètres de Palerme.


La Sicile, une île tranquille. Ironie de ce mois d’août, beaucoup plus recommandable que sa cousine anglaise ou qu’une plage tunisienne. Castelbuono y présentait la quinzième édition de l’Ypsigrock Festival. Un château, une scène et trois ou quatre groupes étalés sur trois soirs. Le menu est restreint mais le cadre et le service sont remarquables. On relèvera l’attachante prestation de Pere Ubu, l’excellent concert d’Esben & The Witch et la magistrale conclusion de Mogwai que je n’avais pas autant apprécier depuis si longtemps.









Un plan d’austérité italien plus tard et c’est en Suisse que se conclue cette escapade. C’est à Vevey que s’achève une boucle de mille trois cent cinquante et un jours sans concert d’Electrelane, musiciennes en salle de réveil. Une heure étonnante tant le groupe n’a pas bougé depuis 2007. Encore quelques années devant nous avant qu’il n’entre en état de douce décrépitude.

1 commentaire:

Fab Rice a dit…

Du tout bon!