samedi 5 mars 2011

Top Albums 2010

#20 - THE FUTUREHEADS - the chaos
Rock urgent. Pas tout à fait punk mais clairement anglais.



#19 - NEW YOUNG PONY CLUB - the optimist
Encore l'Angleterre mais en version synthétique et acidulée.



#18 – INSECT GUIDE – dark days and nights
Retour aux guitares. De jolies déflagrations shoegazes. Mais sans en faire un ennuyeux exercice de style.


#17 – ARCHIE BRONSON OUTFIT - coconut
Réverbération sonique venue du Canada. Très peu d’espace entre les lignes et une ambitieuse démarche pas seulement musicale.



#16 – CARIBOU – swim
Canada toujours, mais sous la neige. Mélancolique et dansant.



#15 – WHITE NOISE SOUND – s/t
Rebranchons les guitares pour un groupe à la croisée des Black Rebel Motorcycle Club, des Dandy Warhols et de My Bloody Valentine.



#14 – FOREST SWORDS – dagger paths
Instrumental, atmosphérique et plutôt inquiétant. A la limite de la chute libre mais jamais au delà.



#13 ARCADE FIRE – the suburbs
Comment apprécier un album d’Arcade Fire sans l’étalonner par rapport à Funeral ?



#12 WARPAINT – the fool
Américaines mélancoliques, Warpaint a réussi la où Au Revoir Simone avait échoué.



#11 MOGWAI – special moves
Album live mais pas dispensable pour autant. Une excellente occasion de s’offrir un enchaînement tiré d’une carrière déjà bien remplie.



#10 – CHEW LIPS – unicorn
Peu vont crier au génie, voire vont considérer cet album comme conséquent. On s’en fout, on apprécie les jolies mélodies parce qu’il faut bien de temps à autre faire retomber la pression. Alors, pourquoi ne pas le faire le plus agréablement possible ?





#09 – LIARS – sisterworld
Enfin un groupe avec un grand chanteur. A chacun de juger de la pertinence de la phrase précédente. Liars a t’il pris un virage plus accessible (ou moins pénible) ?





#08 – TRENT REZNOR & ATTICUS ROSS – the social network
A priori faire la bande originale du biopic du créateur de la peste du XXIe siècle n’était pas un élément très encourageant. On s’est même demandé ce que ce bon Trent était allé faire dans cette galère. Le résultat est complètement , au choix individuel ou groupé, réussi, bluffant, passionnant. Même s’il existe quelques redondances d’un morceau à l’autre. Les optimistes parleront d’unité. Admis bien volontiers.





#07 – FACTORY FLOOR – untitled ep
Egalement envoûtant. A la limite de l’hypnotique. Stephen Morris ne s’y est pas trompé en laissant Peter Hook et sa quête d’Eldorado descendre la rivière. En trois titres ce groupe m’est devenu indispensable. Le meilleur ratio de ce classement.





#06 – ZOLA JESUS – stridulum II
Teint blafard, introspection et filiation (assumée ?) avec Siouxsie Sioux. La passerelle entre Fever Ray et les Creatures est lancée.





#05 KILLING JOKE – Absolute dissent
De ceux qui ont perturbé notre jeunesse, seuls parmi les seuls, Killing Joke est sans doute le groupe qui reste le plus excitant. Dans la lignée des deux derniers albums, Absolute dissent contient son quota d’énergie brute. Mais marque également, sur quelques chansons, un retour à une interprétation plus mélodique du Punk Rock





#04 EFFI BRIEST – Rhizomes
Collectif américano-féminin, Effi Briest a discrètement produit un disque à tiroir. De savoureuses références à Cranes ou Electrelane bordées par des guitares aux accents nonchalants, voir en certains points psychédéliques. Un groupe que l’on attend de pied ferme sur une scène.





#03 ANIKA
Egérie de Geoff Barrow, Anika part avec deux handicaps. Celui d’un parrainage un peu encombrant et celui d’explorer un domaine que l’on pourrait qualifié de dub industriel. Une volonté un peu étrange que de vouloir mélanger eau chaude et eau froide. Un résultat plutôt convainquant, essentiellement constitué de reprises aventureuses qui mêlent tempo ralenti et chant monocorde.





#02 BLOOD RED SHOES – Fire like this
Dans un style plus convenu notre duo de choc n’a pas manqué de valider un excellent premier album. Un rock décharné qui démontre une fois encore qu’une bonne chanson n’a pas nécessairement besoin d’enrobage pour avoir de la saveur. Fire like this reste accessible et attaché à une mouvance mais pas seulement.







#01 THESE NEW PURITANS – Hidden
Si Diocletien avait eu accès au wifi et à Internet, après avoir sécurisé le Rhin, le Danube ou l’Euphrate, il aurait très certainement mandaté une copie de Hidden. Véritable disque martien, parfois martial, Hidden est une pièce indivisible. Génère l’adhésion ou l’aversion, côtoie le monolithisme d’un Pornography ou d’un OK Computer tout en exposant une personnalité unique. Hidden est un disque ambitieux, voir présomptueux pour un groupe qui ne présente que son deuxième album. Hidden n’est pas un album facile et explore des raccourcis pentus. Un glaive et des cordes, c’est tout ce qu’il fallait ajouter pour donner naissance à l’album de l’année.






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