samedi 20 mars 2010

Yucatan - Mars 2010

27/02. Encore une occasion de s’apercevoir que quelque part, quelqu’un existe. Un interminable intermède et une putain d'envie de nicotine. Depuis la neige à l'été …


28/02. L’intrigante et superficielle Cancun rapidement zappée, le décompte démarre deux heures au sud à Tulum. Un site Maya à l’intérêt limité mais qui bénéficie d’une position, unique, face à la mer. Un étrange mélange transgenre. Le chaînon manquant entre le sacré et le sucré. Et un résultat, au final, convainquant. Un démarrage parfait.

 

01/03. Après une gargantuesque nuit de douze heures, il était tout à fait légitime d’envisager de dépenser toute cette énergie. Coba s’y prêta naturellement. Un site largement étendu dans la jungle et une réminiscence hors taxes de la visite de Tikal. Un complément horizontal mais aussi vertical de Tulum en conclusion de cette première tranche consacrée à l’histoire Maya et direction Valladolid.


02/03. Alternance des genres et retour urbain à Valladolid. Un agréable trek au milieu des maisons pastélisées. Une charmante petite ville qui possède son zocalo, son quota d’églises et un ex-couvent pas forcément indispensable. Pas d’artifices mais une nonchalance authentique et communicative. Pas de plages mais une vraie impression de vacances.


03/03. Grosse journée consacrée au site de Chichen Itza. Slaloms entre les vestiges et l’industrie touristique. Sans devenir compliqué, tout devient laborieux. Le mitigeur est enclenché, dommage. Après, le Castillo reste tout de même une vraie image forte. Apocalypto et les têtes tranchées dévalant les marches ne sont pas loin. L’objectif est donc atteint.


04/03. On se demande bien pourquoi dés le départ cette étape d’Izamal ne m’est pas apparue plus clairement. Car, à bien y réfléchir, elle est au carrefour de pratiquement toute mes attentes. Une petite ville tranquille, à la limite du village, qui possède un couvent magnifique et une pyramide Maya en centre ville. Une ville lumineuse capable de recevoir des cérémonies Mayas et la visite du Pape, capable de rester à l’abris du tourisme de masse. Tout simplement incontournable.


05/03. Et voici donc le gros morceau. Merida. Capitale du Yucatan, c’est la plus peuplée des étapes et c’est d’ici que démarrera la plus grosse journée consacrée aux Mayas (demain). En attendant ma dite journée, l’aprés midi fut meublée par le parcours des rues numérotées et la visite du très intéressant musée régional d’anthropologie. Après le charme d’Izamal, j’appréhendais l’hydrocution. En dépit d’une eau rafraîchie, la baignade fut agréable.


06/03. Bouquet (quasi) final du Maya Tour 2010. Enfilade de sites plus ou moins confidentiels de la célèbre Ruta Puuc. Début à Xlapak. Site gratuit, signe qu’on en est au début des travaux et que souvent on est plus près du tas de pierres que de la pyramide. Suite à Sayil . Le Gran Palacio en moins, on en est au même point qu’à Xlapak. Léger frémissement. C’est vrai qu’à force on devient difficile. Troisième étape, Kabah. On commence à toucher au concret. Deux imposants palais agrémentés de décorations finement restaurées. De l’autre coté de la route, une arche marque le début des vingt cinqs kilomètres menant à Uxmal. C’est l’objet du dernier volet du jour. Evidemment, ici, on est dans le lourd. Du monumental bien sur mais finement décoré dans le style caractéristique des tribus Puuc. Seul concurrent sérieux à Chichen Itza. Etrangement, très peu de visiteurs aujourd’hui. Une affaire qui a bien tourné. Conclusion de la journée à Merida sur le zocalo après un passage au musée d’art moderne et au palais du gouverneur. Pas mal pour un samedi.

 

07/03. Petite journée de transition. Volonté de ne pas aller plus loin qu’une prise de contact avec Campeche. Remettre au lendemain est quelquefois tellement agréable.

 

08/03. Journée à arpenter la seule ville (semi) fortifiée du Mexique. Du front de mer aux micro musées et micro jardin botanique, des maisons pastels aux fortifications survivantes, rien n’a pu ou du m’échapper. A priori, ceci achèvera le programme imposé. A partir de demain, début du programme libre. Et toute la problématique réside maintenant dans une seule question : encore plus de Mayas ou direction le Belize ?

 

09/03 Parce qu’il fallait garder les sites du Yucatan sud en réserve, parce que le repas avait déjà été plus que copieux, la réponse à la question de la veille est donc : direction le Belize. Autant dire que la journée fut bien mangée par les six heures trente de bus reliant Campeche à Chetumal, dernière ville avant le Belize. La première des deux journées « transport » est achevée. Ainsi ai-je fait.

 

10/03. Première journée à Belize City. Un faux air de Jamaïque et une atmosphère de fin (faim ?) du monde alimentée par les sollicitations en tout genre. Un peu perturbant. Journée de repérages, demain il s’agira d’être beaucoup plus efficace.

 

11/03. Faire avec ce que Belize City avait à offrir était le challenge du jour. Sans être extraordinaire, le résultat est plutôt honorable. Un intéressant musée et quelques étincelles au détour des rues sur plan. Pas extraordinaire donc, mais le sentiment du devoir accompli. Marche arrière enclenchée, on rembobine.


12/03. Quatre cent dix kilomètres de remontée mécanique en deux mouvements et neuf heures sur bitume. Retour à Tulum et séance nocturne de shopping sous un halo de nostalgie. 13/03 Et revoilà donc Cancun. Pas certain que l’aspect « dernier jour » n’est pas engendré la mollesse de la journée. Après, il n'y avait pas d’attentes sur cette journée à par passer le temps le plus agréablement possible. Dommage que l’apparition tardive du match de foot local n’ait pu être validée et que les concerts punko-alternatifs n’aient été plus intéressants. Un match de boxe sur grand écran, deux ou trois Sol et on remballe.

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