mardi 6 janvier 2009

Magyarország / Hongrie - Dec 2008



25.12.2008

Ouais, évidemment, se pointer le jour de Noel, le soir, c’est pas l’idée du siècle. Pest ne déborde pas d’activité, c‘est le moins qu’on puisse dire. Deux heures de ballade hasardeuse et nocturne.

 


26.12.2008

Comme le centre touristico-historique est à proximité de mon point de chute, pourquoi ne pas choisir la facilité ? Direction Buda. Un gros pavé ce quartier du château. Le palais royal et le musée d’histoire avant la vieille ville. Des kilomètres de pavés et les degrés de circonstance : zéro dans le thermomètre, douze dans les gobelets de vin chaud. Conclusion entre le parlement et la basilique St Etienne. On a vu pire comme journée.



27.12.2008
Au réveil c’est un peu violent mais c’est par le musée de le terreur que débute la journée. Une rétrospective sur les périodes fascistes et communistes de la Hongrie. Des croix, des faucilles et des marteaux. Difficile de parler esthétisme quand on connait la réalité et le vécu pas toujours agréable. Retour au présent sur la place des héros. Monumentale, venteuse et aérée. Heureusement le musée des beaux arts offre l’asile au touriste refroidi. Enorme et impressionnante collection de peintures du XIIIe au XXe siècle. Contrairement à mon idée de départ, beaucoup à voir et un très grand choix liturgique. Petit crochet par les bains Széchenyi pour constater qu’il y a beaucoup trop de monde et retour en zone piétonne afin de méditer sur la suite à donner aux évènements. Deuxième mi-temps à Budapest ou exode rural ?


28.12.2008
J’ai l’impression qu’il y a un petit malin qui baisse le thermomètre de cinq degrés chaque jour. Mon Dieu, qu’il fait froid, mais vraiment froid. Pas de réponse tranchée à la dernière question de la veille. Toujours à Budapest mais journée passée en grande partie à une dizaine de kilomètres au sud-ouest du centre au Memento Park. Le MP est un cimetière aménagé avec tous les signes ostentatoires de l’ère communiste. Lyrique et décalé. Retour au centre pour une visite en mode redif. Le temps est venu d’aller voir ailleurs.


29.12.2008
Totale improvisation. Arrivé à la gare routière après 90 minutes de marche (j’ai quand même un sérieux doute sur l’échelle de la carte). Je décide d’acheter un billet pour Visegrad. Et la, catastrophe : nem, nem. Les bus ne partent pas de cette station. Pas envie de me redéplacer donc achat d’un billet pour Esztergom qui devait être ma destination du lendemain. 80 minutes de bus plus tard et me voici en vue de la basilique, la plus grande église de Hongrie. Posée sur la colline du château, difficile de croire que l’édifice fut démonté puis remonté afin d’échapper aux invasions turques tellement l’ensemble parait colossale. Donc, la basilique vue de la crypte, la basilique vue de la nef, la basilique vue de l’extérieur, tout y passe. L’heure avance et le maitre de l’impro ne sait toujours pas où il va dormir. Le faible choix local et l’arrivée du bus pour Budapest génèrent un retour central dans un ancien gite ouvrier reconverti en Hôtel de base. Spartiate, militaire mais doté d’une TV. Il y avait longtemps tiens !


30.12.2008
Et voici donc Visegrad . 35 kilomètres, 75 minutes et surtout une belle météo de looser. Je ne parle pas température, ça c’est acquis, mais humidité. Vision à 100 mètres et frustration garantie. Je dois donc faire l’impasse sur une des plus belles vues sur le Danube. On se contentera donc du palais royal, de la citadelle et d’une longue et belle ballade escarpée à travers les bois. Conclusion médiévale prolongée le soir même par le visionnage des Visiteurs en version hongroise. Sacré Jakush.

1 commentaire:

le horla a dit…

elles sont où, les tofs de blondasses, alors ?