Musée du Louvre - Part 1

Pourquoi partir au delà du périph quand on a de telles lacunes sur le centre de Paris ? Ce jeudi était la première tranche du remblayage. Combler le vide c’est bien mais par quel bout commencer ? L’endroit est vaste et encombré, même en semaine. Déjà par les célèbrissimes groupes de touristes asiatiques et plus encore par les bruyants groupes scolaires.
Introduction par la Grèce préclassique et les peintures françaises, italiennes et espagnoles. L’accumulation d’œuvres entrées dans le collectif national est impressionnante. Après, évidemment, la sélection des arts primitifs, comme on les appelle quai Branly, paraît ridiculement minuscule. Heureux quand même de retrouver un clin d’œil maya, nazca ou colombien. Et puis mon graal, la tète de moai de l’île de pâques … tant reste à faire, un si long chemin.
Deuxième mi-temps, direction Sully. La beauté de l’orient au sens méditerranéen ou mésopotamien. L’Egypte, énorme collection évidemment, une des plus imposante avec Berlin. Puis LA grosse claque : la partie Iran/Irak. Eblouissante, impressionnante, monumentale. Au delà du temps et de l’espace, une invitation subliminale pour Roissy.
Impossible d’enchaîner quoi que soit après un tel déluge. C’est limite indécent un tel étalage dans un tel lieu, respect.