Slovakia / Slovaquie - Jul 2008

Arrivée au son des Subways. Marrier une visite matinale de Bratislava et une arrivée en millieu d’après midi n’était pas insurmontable pourtant. Evidement, si le train pour Trenčín ne s’était pas arrêté dans 163 gares …
C’est donc The Gossip qui ouvre. On ne pourra pas dire que je n’étais pas prévenu puisqu’en mars je n’avais apprécié que modérément le concert parisien. Globalement ennuyeux. Changement de scène. Si Beth Ditto est profilé comme un Hummer , les deux jolies karaokistes mancuniennes de The Tigerpicks sont profilées comme des Testarossas. Musicalement, on ne peut apprécier que drogué ou alccolisé la reprise electro clash de Running up that hill mais il faut admettre que leur electro pop punk acidulée est autant festive qu’efficace.
Il est 23h00, Unkle enchaine. Première en live après avoir mystérieusement décliné RES l’année passée. Quelle erreur ! Car le set présenté fut énormissime. Une rythmique lourde et puissante, une présence nonchalante sans l’air d’y toucher et une setlist quasi irréprochable. Sans doute le concert de l’année.

Excentré sur le petit aéroport, le Pahoda est un festival à taille humaine loin des mastodontes que l’on peut croiser plus à l’ouest. Un crossover slovaque entre l’esprit d’un Glastonburry et la taille d’une Route du rock. Evidemment, il a les inconvénients de sa jeunesse avec une gestion très aléatoire des navettes par exemple. Mais rien qui ne puisse empêcher un agréable samedi à Trenčín.
Retour sur site pour Blood Red Shoes. L’exemple typique du groupe que j’ai mis à tort de coté. Car voila une excellente surprise, un bien beau boucan pour ce qui n’est qu’un duo. Basique, sans être ennuyeux, mais efficace. Changement de scène et Editors a commencé son set. Comme pour Interpol j’ai toutes les peines du monde à rester concentré. Pour moi, ils n’ont pas réussi le cap du deuxième album et donc une fois qu’All sparks est passé, je m’ennuie. Vagabondages entre les diverses scènes, certaines à peine plus grande que mon salon. Un bout du concert de Joan Baez qui explique que pour sa cinquantième année de carrière elle piochera dans l’ensemble de son répertoire, un bout de celui d’Audiobullys et voici donc l’intrigante association entre Miss Kittin & The Hacker. Au final, plus décevante qu’intrigante. J’attendais quelque chose de plus sombre. Plusieurs fois je me suis demandé quelle était la différence avec les Tigerpicks de la veille. Electro trop clairette pour être honnête. Quelle dommage qu’il ait fallu attendre le dernier morceau pour servir Flesh & bone le premier titre de l’excellent album du Hacker.
Juste assez d’énergie pour acheter ma première bouteille d’eau et assister à la fin du concert des Streets et c’est déjà fini.
Bon festival, bonne ambiance et une envie de revenir. Et si le restau de l’hôtel Tatra est ouvert peut être aurais-je même la chance de voir l’inscription romaine de la forteresse.