mercredi 24 octobre 2007

Ecuador + Colombia - Sept/Oct 2007

Mercredi 26/09
Pas grand chose, aéroports présidentiels et arrivée tardive à Quito avec prise en charge par Esmeralada




Jeudi 27/09
Prise de contact avec l’Equateur et sa capitale. Visite du Quito colonial et de ses très nombreux édifices religieux. Difficile de croire que ce fut un des deux centres de la culture Inca. De jolies choses tout de même, piochées au hasard dans la iglesia San Agustin ou dans le monasterio de San Francisco, sur les plaza del teatro ou de independencia. Beaucoup d’efforts enfin pour franchir la montée qui mène à la Virgin de Panecillo. Du coup, j’ai du atteindre les 3000 mètres avec ces conneries.
























Vendredi 28/09
Retour dans l’hémisphère nord à San Luis de Otavalo, 150 km au nord de Quito. Aprem farniente car à part le passage obligé par la tradionnelle place centrale et les pauses «Pilsener» et bien pas grand chose à signaler. Hôtel très sympa avec vue panoramique sur la cordillère des Andes depuis la terrasse du toit et avec vue sur un patio depuis la chambre. Sauf qu’après 19h, j’ai eu droit à une démonstration de danses locales avec sound sytem volumineux. Mystérieusement, rien d’énervant car en les voyant danser en ligne, j’ai trouvé ça mignon et tellement couleur locale.

Samedi 29/09Aujourd’hui c’est jour de marché à Otavalo. Le plus grand d’Equateur il paraît. C’est la où on voit les limites de la semi improvisation car je vais devoir trimballer pendant deux semaines mes achats. Crétin. Résumé de la journée : achats/cloppes/achats/bières/achats … Globalement, une ambiance et des marchandises proches de celles vues au Pérou et en Bolivie. Le compte USD a pris une claque mais ce n'est pas grave car demain je suis millionnaire.















Dimanche 30/09
«Solo 4 dias ?». Même le douanier équatorien sembla surpris. A force de foncer vers le nord , me voici donc en Colombie. Enfin, foncer, c’est vite dit. Neuf heures pour faire Otavalo/Pasto distants de quoi ? 200 ou 250 km, ce n’est pas la gloire. Même si trois bus et deux taxis furent nécessaires et même si le conducteur du bus colombien s’est pris à plusieurs reprises pour Montoya. J’emménage au Koala Inn à 18h, je sort à 18h15 afin d’ouvrir mon compte en Pesos et puis aussi afin de tâter l’ambiance. Pour cette dernière, il faudra patienter et ce pour deux raisons. 1. Nous sommes dimanche. Et 2. L’équipe locale de foot joue contre le nacional de quelque chose. Il m’arrive donc un truc foufou, inédit, un moment rare, que l’on ne peut vivre nul part ailleurs : je regarde un match de foot sur grand écran, dans un bar, en buvant une bière. En sortant, j’achète une saucisse géante à une marchande ambulante. Ca devient n’importe quoi ce voyage !














Lundi 01/10
Mon arrivée tardive de la veille m’a incité à rester une journée supplémentaire à Pasto. Plus pour le repos que pour la ville elle même. Visite classique, des églises, mais vraiment beaucoup d’églises, une place centrale … et pas mal de colombiens. On sent qu’il y a quand même plus d’argent que chez le voisin du sud mais on sent également qu’il n’y a pas beaucoup de touristes. Passage supposé éclair par l’hôtel vers 17h00 quand patatra je tombe sur ESPN2 et Argentine/Eire de la coupe du monde de Rugby. Fin des activités touristiques avant une dernière sortie repas au troquet du coin. C’est vraiment toute la différence avec l’an passé. Que des locaux, pas de touristes. La sensation d’un monde parallèle, de ne pas être la. Bon, encore une Corona et j’arrête.

Mardi 02/10
Pfiou, se déplacer c’est bien mais si ça doit manger une journée à chaque fois ! Malheureusement, avec la topographie de la région c’est la norme. Donc, six heures de bus pour faire Pasto/Popayan. Cinq heures cinquante de soleil à cuire pour arriver sous des trombes d’eau. La ville a l’air charmante, on verra demain.

Mercredi 03/10Jolie ville en effet. De longues rues bordées de maisons blanches au style colonial espagnol et de jolies filles au style «je te fout ma main dans la gueule si tu m’emmerdes».
Encore des édifices religieux, mais aussi des musées. J’ai découvert les visites encadrées par l’armée. Très étrange, surtout pour le premier où j’étais seul avec un militaire un mètre cinquante derrière moi. Encadrement plus classique pour la visite du musée d’art religieux car nous étions une petite dizaine et le militaire faisait office de guide. D’ailleurs, il semblait très efficace et maîtriser parfaitement son sujet. Ceci dit, je maîtrise aussi mal l’art religieux que l’espagnol, donc … Demain, c’est San Agustin avec un choix à faire. Encore une nuit pour se décider.


















Jeudi 04/10
« La route est malgré sa beauté l’une des pires du pays et dangereuse … Bien se renseigner sur les conditions de sécurité avant de prendre la route, la guérilla sévissant encore dans cette zone montagneuse. »
Renseignements pris, j’ai choisi la route directe vers San Agustin. Effectivement cette route est belle avec des successions de paysages impressionnants (plateaux montagneux semi arides, route traversant une végétation dense). Belle, certes, mais ULTRA CAHOTIQUE ! ! ! Sept heures de routes dont cinq heures de pistes genre « Salaire de la peur ». Sept heures pour faire à peine 120km avec la plupart du temps une vitesse allant de 15 à 30 km/h. Bref, le genre d’expérience que l’on est content d’avoir derrière soit. Hotel roots à l’arrivée mais ambiance familiale et marmite au feu de bois. Sinon, demain les choses sérieuses commencent.

Vendredi 05/10
Puis vinrent les sculpteurs, ou plutôt les sculptures. Pas de datation précise puisque cela va de 3000 avant JC au 16e siècle de notre ère. En fait, peu importe tellement la succession fut somptueuse. Première partie dans les alentours. Ballade à cheval. Pour une mystérieuse raison (quoique) je n’ai jamais le bon type de chaussures quand j’envisage un moyen de transport autre que la marche. Bref, comme faire du vélo en Tongs, faire du cheval en Cat n’est pas une bonne idée. En dépit de cet aspect logistique fâcheux, la visite fut très agréable. La Pelota, la Shakira et tout le reste valaient bien tous ces efforts. La deuxième partie, quatre heures plus tard, consistait en la visite du parc archéologique. Presque une organisation de festival rock avec plusieurs scènes disséminées dans un grand parc verdoyant. Hypnotisant et magique. Beaucoup de sculptures donc et par conséquent beaucoup de photos. Soirée Dominos avec deux américains et un colombien . Un des US voulant parler le français qu’il avait étudié ce fut un étrange ballet anglo/hispano/francais.













Samedi 06/10
Afin d’élargir le champs d’action des visites, journée en Jeep en compagnie de deux couples dont une étrange association germano colombienne. Visite des sites archéologiques et/ou naturels majeures de la région. Les uns comme les autres de toute beauté. Dans le désordre, Alto de los idolos, Alto de las piedras, Salto del mortino, Salto de bordones et d’autres sites dont les noms me reviendront peut être un jour. Pas toujours dans le mood des visites accompagnées, ce fut pour une fois une excellente journée ou j’ai pu/du repousser les limites de mes connaissances dans la langue de Cervantes.




















Dimanche 07/10
Retour sur la route pour atteindre San Andrés, village capitale de Terradientro. A force de m’enfoncer dans la Colombie profonde me voilà dans un village de cinq cents habitants. Bonjour le folklore. Arrivé à 18h00 la nuit tombée, petit tour autour de l'église au toit de paille, plat local et buenas noches.

Lundi 08/10
Une longue journée de marche car les sites non contents d’être éparpillés sont extrêmement vastes (et accessoirement escarpés). Principalement de nombreuses tombes souterraines visitées sous un soleil de plomb. Fin de journée à mater les paysages et les chiens locaux en train de se battre. Jusqu’au moment ou je croise le couple germano colombien de la veille. Dîner et longues conversations avec le patron du restau. Fatalement, beaucoup de thèmes géopolitiques. Très instructif, une vraie bonne soirée. La dernière en Colombie, terre de tous les dangers. Derrière les a priori et les clichés, des gens comme tout le monde, dignes, même quand le vie n’est pas un cadeau. Pendant ce séjours, une question m’a souvent été posé : reviendras tu ? Je ne sais pas, peut être. En avril ? Pourquoi pas !

Mardi 09/10
Levé à l’aube pour ce qui ressemble à un parcours du combattant. Rejoindre Quito dans la journée semble (et est) impossible. Surtout quand le bus roule dans une montagne gorgée par l’eau des pluies tombées dans la nuit, surtout quand le chauffeur doit changer un pneu. Le troisième bus me dépose à la frontière à 21h00. Nuit à Ipiales dans un hôtel bas de gamme, dans un quartier qui de nuit ressemble étrangement à la cours des miracles.














Mercredi 10/10
Retour à Quito. Pas de réelles surprises excepté le double contrôle policier. Le premier juste après la frontière où j’ai eu le privilège d’avoir l’exclusivité de la fouille des bagages. Mais que cherchent ils donc ? Installé à 14h00, je visite le Quito moderne jusqu’à l’orage qui me pousse à l’intérieur d’un cybercafé.

Jeudi 11/10
Journée consacrée quasi exclusivement au Mitad Del Mundo. Latitude 0°0’0’’. Le site le plus visité du pays. Pourtant, aujourd’hui, il n’y a pas foule. Le MDM c’est un parc avec une tour surmontée d’une boule représentant la Terre. Dans la tour un musée sur plusieurs étages consacré aux différentes ethnies peuplant le pays. Instructif. Quelques pavillons avec des expos et divers musées plus ou moins intéressants. Retour à Quito pour des activités plus classiques. Attention, demain, pas de temps à perdre. Il faut caser toutes les visites en attente dans la dernière journée. Restau en terrasse, à l’étage un groupe installe son matos pour donner un concert. Les choses, peu à peu, reprennent leur cours normal.



















Vendredi 12/10
Dernière journée à Quito. La matinée commence au Museo Nacional del Banco Central del Ecuador. Plusieurs étages parcourant l’histoire artistique du pays de l’âge de pierre à l’art moderne. Blocage sur l’expo consacrée au culte de l’or et sur les parures Incas. Retour dans le Quito colonial avec la visite de la basilique. Au sommet jolies vues sur la ville. Un peu plus tard, direction la Compania , église jésuite dotée d’une quantité hallucinante d’or en feuilletage héritée des conquistadores. Combien de parures Incas ont du être fondues pour nourrir ce lieu ? Beaucoup trop. Ultime visite au museo monacal Santa Catalina de Siena. Un musée adossé à un monastère. Une jolie vue depuis le clocher pour finir en version panoramique.
Dernière soirée équatoriennes, l’heure des premiers bilans. Tant de choses à voir, tellement d’impasses, quelques erreurs. Une copie à revoir et une langue à perfectionner. A l’image du temps, les résolutions pleuvent.

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Ecuador/Colombia 2007, un album sur Flickr.

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