samedi 30 septembre 2006

Peru / Pérou + Bolivia / Bolivie - Sept 2006


Samedi 02 septembre 2006
Arrivé à Lima à 22h00. Voyage sans incident. Taxi et dodo.


Dimanche 03 septembre 2006
Visite de Lima, principalement l’église San Francisco. Visite guidée en anglais. Bibliothèque de livres anciens, la seconde plus importante d’Amérique du sud après celle de Quito. Visite des catacombes avec quantités d’ossements. Ambiance quincaillerie gothique garantie.

Fin de soirée en compagnie de Pedro, un trompettiste en partance pour Toulouse dans le cadre d’un festival en partenariat avec l’alliance française de Lima. On boit déraisonnablement une boisson locale alcoolisée à base de coco et de citron. C’est bon, c’est sucré, et on fini avec quelques bières. Après quelques traductions je me demande si Pedro n’est pas vraiment musicien et si quand il me dit avoir joué avec Manu Chao et Bernard Lavilliers il ne dit pas vrai.



Lundi 04 Septembre 2006
Départ pour Cuzco, la Rome des Incas. Les choses sérieuses commencent. Arrivé à Cuzco, j’ai un nouvel ami rencontré à la sortie de l’aéroport, c’est bien sur un chauffeur de Taxi qui a bien sur une forte tendance à tout vouloir manager. Il m’a orienté sur un hôtel d’un de ses potes ... évidemment. Rapport qualité / prix honnête, je pense le conserver pour demain (l’hôtel et l’ami). De toute façon, je n’ai pas le choix, on a rendez vous à 08h00.

Pour meubler l’aprés midi, slalom entre les églises. Les pauses sont nombreuses car l’altitude et les Marlboro essoufflent. Visite du musée d’art précolombien avec bijoux, poteries et quelques figures couillues et/ou menaçantes.
 


Mardi 05 Septembre 2006
Réveil à 03h00 du matin. J’ai rêvé que j’allais à un concert de Cure en scooter. Cinq heures après Plainsong, rendez vous avec Ciro mon manager, pendant le breakfast. Je bois un jus de fruit que je ne connais pas et je l’écoute mollement. J’aurais quand même du approfondir la question « Te gustas caballos ? » Dans le désordre, visites du quartier San Blas, de monastères, d’églises, d’un Irish Pub et du Bagdad café. Je termine en assistant accidentellement à la messe de l’église San Francisco. Faith ?

Mercredi 06 Septembre 2006
J’ai toujours du mal avec le décalage horaire. Réveil à 03h00 (encore) et nouveau rêve musical : je suis membre de Radiohead cette fois ! Quelques heures plus tard, rendez vous avec Ciro et départ pour la visite des "quatre ruines". On prend la route qui mène à l’aéroport et on s’arrête dans ce qui ressemble fortement à un bidonville. Apparaissent Freddy, son frère et quatre chevaux (retenir à l’avenir que caballo = cheval). Après une petit période d’adaptation où je pense mourir avec Zavata dans chaque ravin je suis John Wayne. On traverse des villages, on croise des troupeaux de lama. C’est splendide.

Au bout de trois heures on se pose à Puca Pucara et Tambomaday avec au programme des vestiges de temples et de forteresses Incas perchés sur des rocs. Nouveau départ à cheval pour Kenko, lieu de culte du Puma, puis arrivée finale à pied à Sacsayhuaman la massive ligne fortifiée qui protégeait Cuzco. Somptueux. Retour à Cuzco, la France bat l’Italie 3-1 sur ESPN-2. Everything in its right place.


Jeudi 07 Septembre 2006
Levé encore à l’aube pour le grand départ en direction du Machu Picchu. Taxi pendant 1h30 puis train jusqu’à Aguas Calientes, village au pied de la montagne sur laquelle est situé le site.

A.C. c’est en fait une voie ferrée avec des hôtels et des restaurants autour, donc pas grand chose à faire sinon boire et manger. Bonne journée de repos avant le jour J.

  
Vendredi 08 Septembre 2006
Arrivé sur le site du Machu Picchu vers 07h30. Début de la visite en évitant au maximum toute présence humaine. Les adjectifs manquent pour qualifier l’endroit. Six heures de contemplation et il faut déjà penser au retour sur Cuzco et à la prochaine étape.


Samedi 09 Septembre 2006
Trajet Cuzco / Puno. Bus spécial pour visiter sur le chemin quatre sites excentrés histoire d’agrémenter les sept heures qui en deviennent neuf avec les arrêts. On passe en revue la chapelle Sixtine des andes, un temple Inca (encore un), une espèce d’expo animalière et un musée pré-inca. Arrivé à Puno, mon hôtel est situé sur le trajet d’un défilé d’une des écoles de la ville. Fanfares, danses en costumes, et allégresse générale.


Dimanche 10 Septembre 2006
Les îles du lac Titicaca au programme de ce dimanche. Première halte sur deux des iles Uros. Iles artificielles créées à partir de racines et de roseaux. Petit speech du guide sur le mode de vie des habitants et sur la tendance à la disparition de certaines espèces de poisson dans le lac (la perche du Nil semble hors de cause dans cette affaire). Débarquement sur l’île de Taquille dont la particularité est d’être gérée en quasi autarcie sur un modèle communiste. Ambiance étrange, pas forcement différente de celle des villes touristiques quand la centaine de touristes se trouve au milieu de la place principale. Par contre, le contraste est saisissant lorsque 90% d’entre eux sont repartis vers 15h00 puisque les habitants ont toujours refusé la construction d’hôtels. La vie de l’île reprend un cours normal et paisible. Exploration individuelle de l’île puis retour sur la place principale pour être dirigé vers la famille chez qui je vais dormir le soir.


Lundi 11 Septembre 2006
Impression étrange lors de l’arrivée des premiers touristes du jour, j’ai le sentiment qu’ils envahissent mon territoire. Je prend un bateau relativement tôt pour profiter de ma dernière soirée à Puno en squattant celui d’un groupe de Belges. On papote puis on s’arrête brutalement car le bateau se retrouve bloqué dans les roseaux à l’entrée du port. C’est pas le Titanic mais je me demande quand même si j’ai pris le bon bateau. Retour à la civilisation. Envoi des premières cartes postales et consultation internet pour apprendre que l’OM a battu le PSG.

Mardi 12 Septembre 2006
Départ pour la Bolivie. Deux bus, un par pays, avec passage à pied de la frontière. Une frontière on ne peut plus colorée, animée et folklorique. Premiers contacts avec La Paz ,matage d’un match de la copa Libertadores dans un café et repas dans un restau où je retrouve par hasard les belges rencontrés la veille.

 


Mercredi 13 Septembre 2006

Première grasse matinée, un bon 09h30 bien mérité. Journée sans but précis dans La Paz. Quelques visites d’édifices et beaucoup d’observation de la vie grouillante bolivienne en sirotant tout et n’importe quoi. Grosse présence militaro-policière et surtout grosse pollution. L’altitude, la ville étagée sur 800 mètres et le trafic routier composé majoritairement de voitures bricolées rendent la marche urbaine pénible.



Jeudi 14 Septembre 2006
Aujourd’hui, c’est aller/retour à Tiwanaku à 70 Km de La Paz. Déplacement en collectivo, un minibus aménagé pour 15 personnes. On a réussi à rentrer à 17 et je doute que ce soit le record national. Visite d’un des sites les plus importants de la période pré-inca. Pas de photo dans les musées et c’est bien dommage car les plus belles pièces sont exposées à l’intérieur. Demain, retour vers le nord, ce n'est pas bon signe.


Vendredi 15 Septembre 2006
Journée transport pour un retour au Pérou et Arequipa la citée blanche. Gros bordel à la frontière pour le changement de bus. Onze heures de voyage avec entre autres des vendeuses ambulantes. A vendre : chaussures Nike, nappes et soutifs pour les dames. Double contrôle des douanes péruviennes et mini échauffourée avec dispersions des soutifs dans l’allée du bus. Antithèse de La Paz ou Lima, Arequipa est aérée, occidentalisée et bien entretenue. Fin de soirée avec mon premier concert, un groupe local avec un chanteur arborant un superbe tee-shirt Joy Division !

 

Samedi 16 Septembre 2006

Visite d’Arequipa avec deux gros morceaux : le monastère de Santa Catalina et le musée des sanctuaires andins.

Le monastère de S.C. est une ville dans la ville d’où les religieuses ne purent sortir entre 1580 et 1985 ! Visite très impressionnante. Puis rendez-vous avec Juanita, une momie découverte il y a onze ans dans la glace et donc parfaitement conservée. Explications en Français de l’ensemble du musée et des sacrifices humains que les dieux exigeaient des Incas.



Dimanche 17 Septembre 2006

Trajet Arequipa/Nazca. Encore du bus, dix heures avec mi temps le long du pacifique. Hôtel puis réservation de l’avion pour le survol des fameuses lignes et d’un bus pour visiter un cimetière indien en plein désert.



Lundi 18 Septembre 2006
Journée éprouvante. Survol des lignes de Nazca en avion à hélice. Ca secoue sévère pour voir le colibri, le singe et compagnie. On a du mal à distinguer et à apprécier et je comprend pourquoi il est déconseillé de prendre un petit dej avant. Visite d’un cimetière avec mise à jour de momies diverses. Beaucoup de vent et quasi tempête de sable. L’esprit des morts mécontents ? Visite d’un atelier de poterie et de l’atelier d’un chercheur d’or. Plutôt instructif, j’apprends qu’il pleut à Nazca en moyenne de deux à trois heures … par an ! Dernier choix de destination pour clore le voyage : Lima, Pisco ou Ica ? Ca sera Pisco.



Mardi 19 Septembre 2006 

Remontée sur Pisco . Arrivée trop tardive pour enchainer le site de Tambo Colorado dans l’après midi, ça sera donc glande et abus de Pisco sur. Avant dernière nuit dans la chambre la plus naze du voyage, il faut dire qu’à 2,50 € la nuit il faut pas s’attendre à un palace.



Mercredi 20 Septembre 2006
Dernier rendez vous avec Pachacutec. Départ en collectivo pour effectuer les 45 km qui séparent Pisco du site de Tambo Colorado. Le record bolivien de 17 personnes est porté à 22 ! En signant le livre d’entrée de T.C. je constate que je suis le premier visiteur de la journée et que le précèdent date d’avant hier. T.C. est une citadelle en état moyen qui mériterait un peu plus de considération et d’entretien. Retour sur Pisco pour le dernier trajet en bus. Arrivée à Lima la nuit tombante. Bref, humeur maussade.



Jeudi 21 Septembre 2006
Dernière journée au Pérou. Heureusement l’hôtel possède une consigne sinon j’avais droit au trimbalage de sacs toute la journée. Journée sans intérêt, temps gris, je me remonte le moral à coup de glaces et de pizzas. Dernière Cusquena en terrasse avant l’aéroport. Adios.

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